
Rien ne vaut le changement.
Après Ariane jeudi, j'ai vu Isabelle vendredi.
Intense activité culturelle ces temps-ci.
Après Ariane jeudi, j'ai vu Isabelle vendredi.
Intense activité culturelle ces temps-ci.
Un spectacle attendu. Isabelle Huppert dans le rôle de Blanche Du Bois. Mais dans une adaptation - signée Wajdi Mouawad - tellement libre du texte de Tennessee Williams que les ayants droit ont refusé que le titre original soit utilisé.
Loin du militantisme d'Ariane Mnouchkine, on est ici sur la scène parisienne version Inrock et Libé, la branchouille Paris-Berlin-Tokyo-New York.
Les décors et les costumes sont froids, designs, soignés, acidulés.....symboles d'un monde tellement égocentrique et suffisant qu'il pourrait lutter seul contre le réchauffement climatique si la chaleur humaine en était la cause.
Isabelle Huppert exhibe son talent et ses robes avec fierté. Une pointe d'arrogance et une once d'hystérie qui semblent nous dire : "Regarde bien, toi, à quel point je sais tout faire ! A quel point tu m'indiffères. A quel point je n'ai besoin de personne."
Mais malheureusement, Blanche est un personnage qui doit être fragile pour être authentique. Isabelle n'étant pas fragile, elle en est moins aimable.
"Mademoiselle, s'il vous plaît ! Mademoiselle Huppert !"
"Un peu d'indifférence, une pointe de sprezzatura, plus de désinvolture en somme !
Soyez insouciante, tenez....soyez italienne comme Fellini et vous serez parfaite.
Ou comme le disait, parait-il, Pagnol : "Dans la vie, ma chère, l'essentiel c'est de s'en foutre.""
"De s'en foutre, certes ! Mais sous le plafond de l'Odéon !
Vieux con !"

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